
1. Comment as-tu choisi ta destination de mobilité et pourquoi celle-ci ? Quelles ont été tes motivations et/ou critères de sélection ?
D'abord, j'ai contacté ma (CoRI-Correspondante relations internationales) qui était Mme Moritz pour voir les différentes possibilités et choisir l'université de ma mobilité.
Je savais que je voulais faire un master en relations internationales, c’est pourquoi je cherchais des universités avec des modules de relations internationales (car toutes les universités n’en proposaient pas). J’ai choisi Southampton pour ses modules qui m'avaient l'air plus intéressant, et j'ai fini par postuler uniquement à cette université.
2. Pourquoi avoir fait une mobilité plutôt qu’un stage ? Est-ce que tu regrettes de ne pas avoir pu faire de stage ?
J’étais convaincue qu’une mobilité d’étude, qui est plus longue qu’une mobilité de stage, me permettrait de vivre une meilleure immersion, c’est pourquoi il me tenait à cœur de profiter de cette opportunité permise par la licence LEA. Pendant ma mobilité, j'avais deux petits jobs, ce qui m’a permis de pleinement m'immerger dans le monde professionnel et académique sur une longue durée (10 mois).
3. Est-ce que tu as été accompagnée, guidée pour préparer ta mobilité ?
Nous sommes suivis par notre CoRI tout au long de notre séjour. Néanmoins, se renseigner de façon autonome reste la principale manière de préparer sa mobilité.
4. Est-ce que la filière que tu as intégrée était un équivalent exact ou une filière similaire à la LEA ? Quelles étaient les différences ? Quels cours avais-tu ?
Étant donné que la licence LEA est unique et spécifique à la France, elle n’a pas d’équivalent, c’est pourquoi j’ai suivi différents modules de différentes facultés. Le système est également différent, avec beaucoup plus de travail en autonomie et de dossiers à rendre. Certains cours, notamment ceux de langue espagnole, étaient moins exigeants que les cours de l’Unistra, j’ai moins progressé.
5. Quels ont été les apports et difficultés des différences culturelles et linguistiques de cette mobilité en Angleterre ?
Je n’ai pas eu de difficulté particulière. C’était bien sûr un environnement nouveau, mais les gens étaient très ouverts d’esprit et discutaient volontiers. Le multiculturalisme de Southampton était remarquable.
6. Quelle conclusion tires-tu de cette expérience ?
Je savais dès le départ que je voulais partir étudier des relations internationales en mobilité, et mon expérience m’a été très bénéfique : c’était un réel enrichissement personnel et académique, me permettant également de me démarquer pour l’obtention de mon master.
Entretien réalisé par l'équipe de Mission Professionnelle de communication avec Gamze ERCANBAZ, Liana SHAMOEVI, Sayo SASAGAWA-ECK et Yilmaz UZUN.